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Taxer les produits nuisibles à la santé : une solution gagnante pour la santé de la population et celle des finances publiques

Taxer les produits nuisibles à la santé et réinvestir ces sommes en prévention constitue une solution gagnante pour la santé de la population et celle des finances publiques.

L’ensemble des externalités négatives associées à la consommation du tabac, des produits de vapotage et des boissons sucrées (coût des soins de santé, coût des médicaments, pertes de production associées à l’absentéisme ou à l’invalidité), la facture pour l’ensemble des contribuables grimpe rapidement. Selon l’Institut national de santé publique, l’obésité coûte de près de 3 milliards de dollars annuellement. De plus, le tabac tue 13 000 Québécois chaque année et coûte 4 milliards de dollars à l’État.

Selon la Société canadienne du cancer, une hausse de la taxe sur les cigarettes au Québec à la hauteur de celle de l’Ontario permettrait de recueillir près de 1,9 milliard de dollars sur cinq ans. Rappelons que chaque fois que la consommation de tabac diminue de 1 %, l’État québécois économise 114 millions de dollars. Il est aussi démontré, dans plusieurs pays, que taxer les boissons sucrées baisse leur consommation et génère d’importants revenus.

Taxer les produits nuisibles à la santé s’avère efficace pour préserver la santé de la population et la santé économique du Québec.

À ce sujet, Antoine Genest-Grégoire, économiste et doctorant à l’Université Carleton; Kevin Bilodeau, directeur, relations gouvernementales, Québec Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, étaient en entrevue avec Pierre-Olivier Zappa à l’émission À vos affaires sur les ondes de LCN.